Hasard & contraintes : l’évolution des chlorovirus

Eva Lievens, département de biologie, université de Konstanz, Allemagne

Vendredi 7 novembre 2025 à 13 heures, salle 303

Le succès des interactions hôte-parasite est déterminé par un ensemble de caractéristiques clés : du côté du parasite, la vitesse et le succès de la transmission (son cycle de vie) et le nombre de types d’hôtes qu’il peut infecter (son spectre d’hôtes) ; du côté de l’hôte, sa capacité à résister aux infections ou à les tolérer. L’évolution de ces caractéristiques est vraisemblablement fortement contrainte par des compromis, ainsi que par des facteurs démographiques tels que le flux et la dérive génétique. Mes recherches postdoctorales utilisent les chlorovirus – virus d’algues unicellulaires du genre Chlorella – pour étudier comment ces contraintes façonnent l’évolution des interactions hôte-parasite. J’ai démontré que l’évolution des chlorovirus est effectivement contrainte par des compromis liés à leur cycle de vie, ainsi que par leur patrimoine génétique. De plus, mes travaux ont commencé à révéler le rôle surprenant joué par le hasard (par exemple, la stochasticité des mutations) dans la trajectoire de l’évolution des chlorovirus.

extrait:

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titre:

Hasard & contraintes : l'évolution des chlorovirus

intervenant:

Eva Lievens

date:

vendredi 7 novembre 2025

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Hasard & contraintes : l'évolution des chlorovirus

Eva Lievens, département de biologie, université de Konstanz, Allemagne

Vendredi 7 novembre 2025 à 13 heures, salle 303

 

Le succès des interactions hôte-parasite est déterminé par un ensemble de caractéristiques clés : du côté du parasite, la vitesse et le succès de la transmission (son cycle de vie) et le nombre de types d’hôtes qu’il peut infecter (son spectre d’hôtes) ; du côté de l’hôte, sa capacité à résister aux infections ou à les tolérer. L’évolution de ces caractéristiques est vraisemblablement fortement contrainte par des compromis, ainsi que par des facteurs démographiques tels que le flux et la dérive génétique. Mes recherches postdoctorales utilisent les chlorovirus – virus d’algues unicellulaires du genre Chlorella – pour étudier comment ces contraintes façonnent l’évolution des interactions hôte-parasite. J’ai démontré que l’évolution des chlorovirus est effectivement contrainte par des compromis liés à leur cycle de vie, ainsi que par leur patrimoine génétique. De plus, mes travaux ont commencé à révéler le rôle surprenant joué par le hasard (par exemple, la stochasticité des mutations) dans la trajectoire de l’évolution des chlorovirus.