La pollution aux particules fines en Bourgogne-Franche-Comté : diagnostic en milieu urbain et déterminants multi-échelles, apport de la mesure dans la modélisation à très haute résolution spatiale

Financement : bourse doctorale

Début de la thèse : octobre 2022

Direction : Nadège Martiny

Soutenance le 11 décembre 2025

Résumé

Cette thèse s’intéresse à la pollution aux particules fines en Bourgogne Franche-Comté par une approche intégrée multi-échelles. L’objectif est de mieux comprendre pourquoi et comment les épisodes de pollution à l’échelle urbaine se forment, se renforcent ou se dissipent.

À l’échelle régionale, l’analyse des conditions météorologiques et des circulations atmosphériques montre que certains types de situations peuvent favoriser l’accumulation des particules. Cette approche basée sur les « types de temps » s’appuie sur des grands jeux de données météorologiques, ce qui la rend transposable à d’autres régions et pour d’autres polluants.

À l’échelle urbaine, les réseaux de micro-capteurs révèlent une variabilité spatio-temporelle des concentrations en particules fines, souvent peu perceptible avec les stations de mesure de référence, présentes en seulement quelques points disséminés dans la ville. Intégrer ces mesures dans des modèles de dispersion de polluants permet de mieux représenter la pollution en ville, tout en montrant l’importance du nombre et des sites d’implantation des micro-capteurs.

De façon générale, la thèse souligne qu’aucune échelle ni aucun déterminant, considérés isolément, ne suffit pour comprendre la pollution atmosphérique à l’échelle urbaine : c’est l’articulation entre dynamique régionale, organisation urbaine et pratiques locales qui explique les niveaux et variations observées. Cette approche intégrée ouvre des perspectives pour améliorer le suivi et la compréhension de la qualité de l’air en milieu urbain et l’assimilation de mesures réelles au sein des modèles numériques à très haute résolution spatiale pour en raffiner les sorties.

Mots clés

qualité de l’air ; particules fines ; variabilités spatio-temporelles ; réseaux de mesures low-cost ; modélisation très haute résolution

Comité de suivi de la thèse

Suzanne Crumeyrolle, Laboratoire d’optique atmosphérique (LOA), université de Lille
Nicolas Marilleau, UMR UMMISCO, Institut de recherches pour le développement, Bondy

Composition du jury

Gaëlle Dufour, université Paris-Est Créteil – rapporteure
Jean-Luc Attie, université de Toulouse – rapporteur
Malika Madelin, université Paris-Cité – examinatrice
Lionel Soulhac, École centrale de Lyon – examinateur
Pierre Camberlin, Université Bourgogne Europe – examinateur
Nadège Martiny, Université Bourgogne Europe – directrice de thèse
Anaïs Detournay, ATMO Bourgogne Franche-Comté – co-encadrante de thèse
Suzanne Crumeyrolle, université Lille 1 – invitée

extrait:

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La pollution aux particules fines en Bourgogne-Franche-Comté : diagnostic en milieu urbain et déterminants multi-échelles, apport de la mesure dans la modélisation à très haute résolution spatiale

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octobre 2022

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Marion

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Financement : bourse doctorale

Début de la thèse : octobre 2022

Direction : Nadège Martiny

Soutenance le 11 décembre 2025

 

Résumé

Cette thèse s’intéresse à la pollution aux particules fines en Bourgogne Franche-Comté par une approche intégrée multi-échelles. L’objectif est de mieux comprendre pourquoi et comment les épisodes de pollution à l'échelle urbaine se forment, se renforcent ou se dissipent.

À l’échelle régionale, l’analyse des conditions météorologiques et des circulations atmosphériques montre que certains types de situations peuvent favoriser l’accumulation des particules. Cette approche basée sur les « types de temps » s’appuie sur des grands jeux de données météorologiques, ce qui la rend transposable à d’autres régions et pour d’autres polluants.

À l’échelle urbaine, les réseaux de micro-capteurs révèlent une variabilité spatio-temporelle des concentrations en particules fines, souvent peu perceptible avec les stations de mesure de référence, présentes en seulement quelques points disséminés dans la ville. Intégrer ces mesures dans des modèles de dispersion de polluants permet de mieux représenter la pollution en ville, tout en montrant l’importance du nombre et des sites d'implantation des micro-capteurs.

De façon générale, la thèse souligne qu’aucune échelle ni aucun déterminant, considérés isolément, ne suffit pour comprendre la pollution atmosphérique à l'échelle urbaine : c’est l’articulation entre dynamique régionale, organisation urbaine et pratiques locales qui explique les niveaux et variations observées. Cette approche intégrée ouvre des perspectives pour améliorer le suivi et la compréhension de la qualité de l’air en milieu urbain et l'assimilation de mesures réelles au sein des modèles numériques à très haute résolution spatiale pour en raffiner les sorties.

 

Mots clés

qualité de l'air ; particules fines ; variabilités spatio-temporelles ; réseaux de mesures low-cost ; modélisation très haute résolution

 

Comité de suivi de la thèse

Suzanne Crumeyrolle, Laboratoire d’optique atmosphérique (LOA), université de Lille
Nicolas Marilleau, UMR UMMISCO, Institut de recherches pour le développement, Bondy

 

Composition du jury

Gaëlle Dufour, université Paris-Est Créteil - rapporteure
Jean-Luc Attie, université de Toulouse - rapporteur
Malika Madelin, université Paris-Cité - examinatrice
Lionel Soulhac, École centrale de Lyon - examinateur
Pierre Camberlin, Université Bourgogne Europe - examinateur
Nadège Martiny, Université Bourgogne Europe - directrice de thèse
Anaïs Detournay, ATMO Bourgogne Franche-Comté - co-encadrante de thèse
Suzanne Crumeyrolle, université Lille 1 - invitée