La recherche bourguignonne booste la culture du cassis
Le cassis, dont les liquoristes bourguignons tirent la traditionnelle crème de cassis, est un élément clé du paysage agricole de Bourgogne-Franche-Comté. Néanmoins, depuis les années 1980, plus de 99 % des pollinisateurs ont disparu, participant à l’effondrement des rendements du cassis. Marie-Charlotte Anstett, chercheuse CNRS au laboratoire Biogéosciences, pilote depuis bientôt dix ans un projet de recherche-action en lien avec la chambre d’agriculture de Côte d’Or, et les acteurs du cassis dont l’objectif est de proposer aux producteurs des outils pour favoriser la biodiversité sur leurs exploitations et améliorer les rendements. Depuis quelques années, l’élevage de certaines abeilles sauvages nécessaires à la culture du cassis s’impose comme une solution prometteuse. Les tests menés à ce jour montrent une amélioration des rendements de 20 à 40 %, en appliquant ces méthodes naturelles, bénéfiques à la fois pour la biodiversité, les agriculteurs et l’économie régionale.
Pour plus d’infos, consulter l’article paru dans Le Monde le 23 juin 2025.
- extrait:
- lien_externe:
- kc_data:
- a:8:{i:0;s:0:"";s:4:"mode";s:0:"";s:3:"css";s:0:"";s:9:"max_width";s:0:"";s:7:"classes";s:0:"";s:9:"thumbnail";s:0:"";s:9:"collapsed";s:0:"";s:9:"optimized";s:0:"";}
- kc_raw_content:
Le cassis, dont les liquoristes bourguignons tirent la traditionnelle crème de cassis, est un élément clé du paysage agricole de Bourgogne-Franche-Comté. Néanmoins, depuis les années 1980, plus de 99 % des pollinisateurs ont disparu, participant à l’effondrement des rendements du cassis. Marie-Charlotte Anstett, chercheuse CNRS au laboratoire Biogéosciences, pilote depuis bientôt dix ans un projet de recherche-action en lien avec la chambre d’agriculture de Côte d’Or, et les acteurs du cassis dont l’objectif est de proposer aux producteurs des outils pour favoriser la biodiversité sur leurs exploitations et améliorer les rendements. Depuis quelques années, l’élevage de certaines abeilles sauvages nécessaires à la culture du cassis s’impose comme une solution prometteuse. Les tests menés à ce jour montrent une amélioration des rendements de 20 à 40 %, en appliquant ces méthodes naturelles, bénéfiques à la fois pour la biodiversité, les agriculteurs et l’économie régionale.
Pour plus d'infos, consulter l'article paru dans Le Monde le 23 juin 2025.